Salernes<\/h3>
La commune s'\u00e9tend sur 39,3 km2[1] et se trouve \u00e0 22 kilom\u00e8tres \u00e0 l'ouest de Draguignan et \u00e0 9 kilom\u00e8tres au sud d'Aups, \u00e0 proximit\u00e9 du confluent des rivi\u00e8res de la Bresque et la Braque. Le village se situe dans une d\u00e9pression entour\u00e9e de collines dont l'altitude varie entre 300 et 400 m\u00e8tres.<\/p>
Un projet de p\u00e9rim\u00e8tre de sch\u00e9ma de coh\u00e9rence territoriale (SCOT) Var Ouest concernant Sillans, Salernes, Villecroze, Tourtour, Aups, Moissac, R\u00e9gusse, Artignosc, Bauduen[5] avait \u00e9t\u00e9 envisag\u00e9 pour orienter la constitution d\u2019une communaut\u00e9 de communes du Haut-Verdon, mais celui-ci n'a pas eu de suite, du fait du rattachement \u00e0 la CAD de Saint-Antonin-du-Var; Salernes\u00a0; Sillans-la-Cascade et des perspectives de la constitution de la communaut\u00e9 de communes Lacs et Gorges du Verdon[6]. Mais un nouveau projet est en cours de r\u00e9flexion concernant le Verdon Var Ouest[7].<\/p>
D\u00e8s le Pal\u00e9olithique Sup\u00e9rieur (Aurignacien), environ 35\u00a0000 ans avant notre \u00e8re[8], l'homme \u00e9tablit son habitat dans le bassin de Salernes (Baume de la Bouissi\u00e8re et Baume du Pin).\nLe N\u00e9olithique (5000-2000 av. J.-C.) occupe \u00e9galement une place importante dans ce milieu \u00e9cologique favorable qui d'apr\u00e8s R. Boyer et A. Taxil explique \u00ab\u00a0l'importance et le caract\u00e8re ininterrompu de l'habitat pr\u00e9historique\u00a0\u00bb.\nLa grotte de Fontbr\u00e9goua fut occup\u00e9e par l'homme pendant dix mill\u00e9naires, de 12 000 jusqu'\u00e0 2000 av. J.-C.\n\u00c0 l'\u00e2ge du bronze, entre 1800 et 750 av. J.-C., s'installe dans la vall\u00e9e un habitat de petites huttes (c\u00e9ramiques) auquel succ\u00e8de \u00e0 l'\u00e2ge du fer un habitat perch\u00e9 et fortifi\u00e9 (oppida celto-ligures de Gandelon, de la Croix-Solli\u00e8s, de la Bouissi\u00e8re et de la Mure).\nL'occupation romaine est attest\u00e9e par la pr\u00e9sence d'un habitat de plaine dispers\u00e9 (villa de Saint-Jean et de Notre-Dame de Piti\u00e9) et de fragments de tombeaux en brique romaine (quartier Saint-Loup).<\/p><\/div>\n