Hy\u00e8res<\/h3>
Chef-lieu de deux cantons, la ville est situ\u00e9e sur la rive de la mer M\u00e9diterran\u00e9e \u00e0 16\u00a0km \u00e0 l'est de Toulon, \u00e0 l'embouchure du Gapeau. Cette station baln\u00e9aire est appel\u00e9e \u00ab\u00a0Hy\u00e8res les Palmiers\u00a0\u00bb par la municipalit\u00e9 et l'office du tourisme[2] en raison des 7\u00a0000\u00a0palmiers plant\u00e9s dans la commune et cultiv\u00e9s dans les p\u00e9pini\u00e8res[3]. Ses habitants sont les Hy\u00e9rois[4],[5]. Au 1er janvier 2014, la population hy\u00e9roise atteint les 55\u00a0774\u00a0habitants.<\/p>
Sous l'impulsion de son maire Alphonse Denis, Hy\u00e8res devient vers 1830 une destination touristique de premier ordre et une station climatique d'hiver r\u00e9put\u00e9e pour ses cures thermales et fr\u00e9quent\u00e9e par la haute soci\u00e9t\u00e9 aristocratique europ\u00e9enne, notamment par la communaut\u00e9 anglaise qui laisse une empreinte architecturale toujours perceptible dans le paysage urbain actuel.<\/p>
La ville est aussi le berceau des premi\u00e8res tentatives d'acclimatation de plantes exotiques sur la C\u00f4te d\u2019Azur \u00e0 partir de 1850, gr\u00e2ce \u00e0 des horticulteurs de renom qui acqui\u00e8rent une r\u00e9putation internationale, exportent dans toute l'Europe palmiers et cact\u00e9es produits dans leurs p\u00e9pini\u00e8res et fournissent les grands propri\u00e9taires hivernants, passionn\u00e9s de botanique.<\/p><\/div>\n